Les INVENTEURS

Les INVENTEURS

LOUIS BLERIOT AVIATEUR CELEBRE et INVENTEUR MECONNU

 

Histoire de Louis Blériot.

 

1872 1936

Fils de Louis Charles Pierre Alexandre BLERIOT  et de Clémence Marie Eugénie CANDELIER

 

 

Louis BLERIOT est né le 01/07/1872 à Déheries, près de Cambrai (Nord France), dans l'ancien

 hôtel de COTEAU de SEMANCOURT.

La famille est originaire de MALINCOURT à 15 km de CAMBRAI, et exploitait une distillerie.

La Distillerie Blériot, cette Entreprise prospère à la fin du XIXéme, tant que les transactions se faisaient avec des attelages de bœufs  et chevaux.

l'arrivée du chemin de fer mis fin à l' exploitation en raison  une rentabilité insuffisante et la famille s’installe dans les environs de CAMBRAI.

Il a deux frères qui partiront au Canada, et deux sœurs, qui partiront aux U.S.A. Il a fait ses études à Cambrai à l'institut Notre-Dame.

A Amiens, il prépare l'entrée à l'Ecole Centrale des arts et manufactures.

Après de solides études d'ingénieur, à l'école Centrale des Arts et Manufactures.

 Il devient ingénieur dans l'automobile diplômé à 23 ans, il crée aussitôt son entreprise : "Les phares Blériot" en 1897 pour exploiter son invention pour les automobiles, le phare à acétylène.

Le développement fut important Il fait fortune dans les phares d’automobiles à acétylène avant de commencer ses expérimentations aéronautiques avec la complicité des frères Voisins ".

En 1900, L. Blériot décide d'étudier et d'apprendre toutes les théories. Il tira ces propres conclusions et décida de construire ces modèles sur ses propres hypothèses.

Il se marie en 1901.

Il créa également en 1902 une usine à Londres la "Blériot limited" qui fonctionna jusqu'en 1926.

En 1906, il crée sa propre équipe et produits divers appareils, qu’il essaiera lui-même au prix de nombreux accidents.

Avec l’aide du jeune ingénieur Raymond SAULNIER il réalise le monoplace Blériot XI

 

La liste des brevets que déposa Blériot est impressionnante: (Extrait)

1897- Création des générateurs à acétylène

1898 – Création des phares autogénérateurs

1900 - Création des projecteurs à lentille de Fresnel

1903 - Création des projecteurs catadioptriques

1904 - Création des batteries à éléments multiples

1905 - Création des éclaireurs à flamme isolée

1906 - Création des projecteurs à l'oxy-essence

1909 - Création des dynamos Phi

1910 - Création des conjoncteurs-disjoncteurs.

 

 

Il produisit une 500 cm³ bicylindre de 1920 à 1923

  • Soupapes latérales
  • 3 vitesses
  • Transmission par courroie
  • Roues pleines
  • Attelable à un side-car 
  •  

    En 1926 les Ets Blériot seront repris par la firme "Ducellier".

  •  

  • Le premier "Blériot" type I

 

 

Le blériot I "ornitoptère" ne vola jamais. Il se lie d'amitiés avec Gabriel Voisin et travaillent ensemble.

 

Le blériot II est un hydroplaneur. Terminé le 18/07/1905, il fit ses essais tiré par un canot à moteur (pilote Voisin); l'avion décolla, oscilla, vacilla et plongea dans l'eau.

 

Il 'vola' 30 secondes, fit 180 mètres et fut détruit.

 

Avec le blériot III, l'association Blériot/Voisin , débuta réellement.

 

Le Blériot Type III était un hydroplane à ailes elliptiques mû par un moteur 8 cylindres Antoinette de 24 cv.

 

 

Achevé au printemps 1906, il ne vola jamais- Trop lourd.

 

Le Blériot IV encore un "hydravion" bimoteurs Il ne décolla pas, Blériot lui retira ses flotteurs et le muni de roues ; il devint le Blériot IV Bis.

 

Aux essais de roulage l'appareil se brisa.

 

l'association avec Gabriel Voisin pris fin suite à de nombreux désaccords

 

 

 

Le blériot V - "Canard" - apparu en mars 1907 –

 

 

A la même époque fut créé la firme

 

"Louis Blériot –Recherches Aéronautiques"

 

Cet avion était mû par un moteur Antoinette de 24 cv

 

La nouveauté résidait dans les commandes de vol : Une , entre les genoux, pour gauchir les ailes

 

L'autre sur le côté pour manœuvrer ensemble ou séparément le gouvernail de direction et de profondeur pour la première fois , on contrôlait un avion sur ses 3 axes de vol.

 

Ce système sera breveté le 09/02 et 26/04/1907 son nom sera "la cloche Blériot".

 

Suite à une action judiciaire ces brevets seront annulés en 1919.

 

L'inventeur officiel du "manche à balai" sera d'Esnault-Pelterie

 

 

 

Le 21/03/1907 1er essai à Bagatelle, 2ème essai

 

le 27/03/1907, nouvel échec suite au train d'atterrissage qui s'affaisse.

 

Le 02/04/1907 l'hélice est faussée suite à un choc.

 

Enfin le 05/04/1907 , il réussit à décoller !

 

Un bond de 60 cm de haut et 5 à 6 m de long

 

Il renouvellera plusieurs fois ces bonds.

 

Le Blériot VI "Libellule" apparaît alors: Avec 2 paires d'ailes et un moteur de 24 cv Antoinette.

 

Le 11/07/1907 Il fait un vol de 25 mètres.

 

Le 15/07/1907 , 80 mètres,

 

le 25/07/1907, 120 mètres et 150 mètres,

 

le 06/08/1907 143 mètres à 12 m de hauteur.

Fin août, il monte un moteur de 50 cv , une hélice quadripale et l'avion devient le Blériot VI Bis.

Du 05/09 au 11/09/1907, il réussit de nombreux vols et

le 17/09/1907 il parcourt 184 m à 25 m de hauteur,

performance jamais atteinte à l'époque.

A ce titre Louis Blériot reçoit la médaille d'Honneur pour cet exploit.

Puis vient le Blériot VII. C'est un monomoteur de 11 m d'envergure,

50 cv, alimenté par un réservoir d'essence sous pression.

Encore des problèmes de train d'atterrissage qui s'affaisse.

Le 16/11/1907 il atteint une vitesse de 80 à 90 km/h.

Le 06/12/1907 il fait un vol de 400 ou 500 m et réussit une "volteface aérienne".

C'est à cette époque que commence sa réputation de "l'homme qui tombe toujours".

 

 

Un Blériot VIII apparaît en 1908. Naissance du fameux train d'atterrissage Blériot.

 

Ce monoplan ressemble qu Blériot qui sera le type XI. Les vols sont satisfaisants à partir de juin 1908, le 29 il fait un vol de 700 mètres puis

 

le 03/07/1908 il passe les deux tours d'un vol en circuit fermé .

 

Le 06/07/1908 il vole 8mn et 24s.

 

Le 21/10/1908, il parcourt 7 km en 6mn et 40 s.

 

Le 31/10/1908 , il réussit un parcours de 28 km, avec 2 escales, entre TOURY et ARTENAY

 

La Presse de l'époque comble Louis Blériot de louanges

 

 

 

 Les Blériot IX, X, XI: Déception pour Louis Blériot lors du Premier salon de l'Aéronautique.

 

Aucune commande ne sera enregistrée. En cette fin d'année 1908, ses résultats financiers sont catastrophiques. Il est ruiné .

 

Début 1909 il doit procéder à la mise au point de ses nouveaux modèles.

Le Blériot IX ne volera pas. Le Blériot X est un biplan qui ne sera jamais essayé et ne volera jamais. 

 

Le BLERIOT XI , lui, diffère des autres modèles par : un moteur REP de 30 cv, les ailerons sont remplacés par le gauchissement des ailes, la taille de l'avion est plus petite.

 

Le 07/01/1909, Blériot reçoit son "Brevet de Pilote-Aviateur" : Numéro :1

 

Il est à noter que le premier brevet de pilote, délivré par l'Aéro-club de France en 1909, était donné à Blériot, non pas pour ses exploits mais tout simplement il était le premier par ordre alphabétique.

 

Un document de la commission sportive un tampon apposé indique 1911

 

Le premier vol , le 23/01/1909, il parcourt 200 m à 75 km/h.-

 

Louis Blériot

vend pour 200.000 F, une partie de ses brevets de phares automobiles aux Anglais.

 

 

Le Blériot XII : moteur ENV de 35 cv en V refroidi par eau, 1er vol le 27/05/1909 et remplacement du moteur par un Anzzani de 3 cyl en éventail.

 

Le 08 et 11/06/1909 , vols avec passager.

 

Le 12/06/1909 il fait un vol avec comme passager Santos-Dumont et Fournier; soit 3 personnes à bord de l'avion.

 

Le 16/06/1909, il est co-lauréat du Prix Osiris et , enfin, c'est à cette époque qu'il reçoit ses premières commandes. Le 02/07 1909, il remporte le Prix de la Corderie pour un vol en circuit fermé de 1.500 m. Le 03/07/1909 il bat le record de durée et de distance avec

 

un vol de 47mn et 17s et 47, 277 km de parcourus.

 

Le 04/07/1909 il vole pendant 50 mn 8s.

 

Le 13/07/1909 il remporte le Prix récompensant le 1er vol en ligne droite de 40 km en moins de 6 heures. Ce vol est réalisé en 44mn 30 s et 41,200 km.

 

C'est à cette époque que Blériot prend la décision de tenter la traversée de la manche et de concourir pour un prix de 1000 livres accordé au vainqueur par le journal anglais "Daily-Mail".

 

Le 25/07/1909, sur Blériot Type XI, il réalise cette traversée le premier et remporte le prix et la coupe. Le succès sera retentissant et mondial.

 

Louis Blériot se porte candidat avec le Blériot XI tandis que le français Hubert Latham avait tenté sa chance à bord de l'Antoinette IV conçu pat l'ingénieur Léon LEVASSEUR.

 

Le 19 Juillet, Latham décollait de Sangatte, près de Calais, vers l'angleterre. Le moteur s'arrête au bout de 15 km. Latham est contraint à amerrir. Il veut renouveler sa tentative et demande qu'on lui envoi un autre avion l'Antoinette VII. 

 

LE SUCCES

 

 

 

A partir de là , les Ets Blériot passent véritablement de l'artisanat à l'industrie (1909/1910)-

En un mois les Ets Blériot enregistrent plus de 100 commandes pour le Type XI.

 

Sur le Type XII , il remporte le prix des 10 Km à la vitesse de 76,955 km/h.

De 1910 à 1914 sortiront des usines Blériot plus de mille appareils dont une grande majorité ( + de 700) de Type XI.

 

En octobre 1910 seront créées les "Blériot School of Hendon" en Angleterre, et création de nombreuses écoles "Blériot" de pilotage en France.

 

A partir de 1910, c'est l'âge d'or

 

des meetings aériens, auxquels de nombreux avions Blériot participeront et ce sera aussi l'avalanche des records de hauteur de distance et de vitesse, ce sera aussi l'époque des raids tels que paris Madrid etc…

 

Les Blériot XII, XIII, XIV apparaissent et sur ce dernier Blériot atteindra 3180m d'altitude, 515,900 km en 5h59mn. Le palmarès des avions Blériot est impressionnant de records.

 

Le 05/03/1914, Louis Blériot entre au Conseil Supérieur de l'Aéronautique Militaire.

 

 

On devine pourquoi. La guerre est inévitable.

Ses avions s'améliorent sans cesse, se militarisent aussi, les numéros de Type iront jusqu'au Type XLVI.

 

Avec la guerre de 14/18 apparait le Type LIII, puis les usines Blériot construiront les Caudron G3 et G4 (880) Apparaît alors le Type LXVII, qui sera un quadrimoteur de 100 cv, puis le Type 71 en 1918 avec 200 cv.

 

En 1914, Louis Blériot racheta la Société des Appareils Déperdussin "SPAD ". De nombreux avions sortiront des usines Blériot SPAD..

 

En 1914 Blériot deviendra le Président du Conseil d'Administration de SPAD (Anciennement les Aéroplanes Duperdussin) SPAD voulant dire "Société Provisoire des Aéroplanes Duperdussin".

 

En effet à la suite de déboires judiciaires Duperdussin dut abandonner son usine.

 

Cette entreprise comptera 2.500 employés et produira 3.184 Spad biplan jusqu'en 1918.

 

A la fin de la guerre , les 2 sociétés évolueront séparément.

 

A partir du Type 71, militaire, sera extrapolé le Type 74 "Mammouth" commercial à 4 moteurs hispano de 300 cv .

 

Le 22/01/1920, les essais se termineront par le crash de 'avion et la mort de son pilote

 

.Puis viendra le Type 75 "Aérobus"

 

le 30/08/1920 Il monte à 2.500 m et atteindra 155 km/h.

 

 La fin de la guerre marquera la fin des développements conséquents et les usines de Suresnes se diversifieront dans des productions de meubles, de voitures, chars à voile, hydroglisseur, thoniers, motocyclettes jusqu'à des carburateurs.

 

Il y eut encore les développements de nombreux prototypes ,certains verront le jour d'autres non.

 

Citons les Type 102,105,106 en 1924 puis les Types 113,115,155 en 1925 , les Types165, 175 en 1926, 195 en 1933, 350 en 1934 jusqu'au 5190.

 

Les usines construiront aussi d'autres avions pour d'autres concepteurs tels le Goupy N° 2, les hydravions Blanchard, les avions Guillemin (JG 40-41-42-43-10-60), les avions de la SFCA, les avions Maillet et Maillet-Lignel, les avions Taupin, les avions Lignel, les Morane 315 sous licence. Il y eut , à la fin, des commandes de "Potez".

 

 

 

Le 25 juillet 1929 Louis Blériot fut nommé Commandeur de la Légion d'Honneur à Calais , par le Ministre de l'Air Laurent Eynac.

 

En novembre 1934 une entente fut conclue entre les sociétés Blériot Aéronautique , l'ANF-Les Mureaux et la société des avions Farman sous le nom de U.C.A. (Union Corporative Aéronautique).

 

Cette société disparut en 1936/1937 par les Nationalisation des industries Aéronautiques.

 

Le 25 juillet 1936, jour anniversaire de la traversée de la MANCHE, en 1909

 

En juillet 1936 la santé de Louis Blériot s'altère et il mourut le samedi 1er Août 1936 d'une crise cardiaque.

 

Louis Blériot

s'éteignit. Il avait 64 ans.

L'usine de Suresnes conserva sur son fronton le nom de Blériot jusqu'à sa démolition en 1991.



10/03/2012
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